Les yeux de Louise - version en duo

Compagnie la Cigale Spectacle 

Distribution : Sophie Mourot, Virginie Picard

Mise en scène et direction musicale : Martine Midoux

Lumières : Alain Patard, Arthur Patard

Chants : création collective

Composition instrumentale : Sophie Mourot

 

 

J’ai rencontré Virginie Picard il y a quelques années lors d’ateliers de recherche autour de la voix que je proposais aux acteurs.

 

Un soir, elle nous a lu son texte LES YEUX DE LOUISE. Au fur et à mesure qu’elle cheminait dans sa lecture, l’émotion qui m’envahissait était de plus en plus vive et je sus que ce texte allait prendre chair sur scène.

 

C’était un long monologue qui retraçait la vie que Virginie avait imaginée de son arrière-grand-mère maternelle, jeune paysanne de la fin du XIXème siècle. L’histoire de cette jeune fille traversait le temps, demeurait très actuelle et universelle. Elle parlait d’une vie rurale simple comme beaucoup de femmes la vivent encore de par le monde, une vie proche de la nature et des bêtes, aux rapports humains rudes.

 

Je pouvais mettre en scène Virginie dans ce puissant solo, seulement le travail de recherche que je menais alors avec elle et quelques actrices autour du théâtre musical nous a naturellement amenées à créer LES YEUX DE LOUISE en octuor en mars 2015 au théâtre de Chaoué à Allonnes.

 

Aujourd’hui nait cette version en duo, interprétée par Virginie Picard et Sophie Mourot au violon à l’alto et au chant, nourrit du travail artistique de la forme en octuor et qui nous fait entendre autrement la parole de la jeune Louise.

 

La mise en scène épurée se veut au service du texte, de l’actrice, de la musicienne, soutenant toute l’émotion que recèle l’histoire. Le chant a cappella, mais également accompagné au violon, à l’alto s’y exprime largement et ouvre d’autres horizons poétiques que fait résonner l’accordéon.

 

 

La légèreté de la scénographie permet à ce spectacle d’être interprété dans des médiathèques, bibliothèques, en milieu scolaires accompagné d’actions pédagogiques, sur de petites scènes, mais aussi sur un plateau de théâtre conventionnel soutenu alors par une conduite lumière élaborée.